GeekPress, l’essentiel sur WordPress

Parfois, certains sites Internet semble complètement enfoui au fin fond des résultats des moteurs de recherche. On a beau taper des requêtes que l’on trouve pertinentes par rapport à son activité, le site ne ressort jamais dans les résultats de Google ou de Bing.

Une discussion récente avec un client m’a donné envie de revenir sur ce sujet passionnant du pourquoi paye-t-on pour WordPress, une solution gratuite. (voir article précédent).

Le WordCamp Lyon s’approche à grands pas. A un peu plus d’un mois de l’événement, les organisateurs nous livrent le programme de la journée qui s’annonce riche en conférences.

WordPress 4.2 arrive avec son lot de nouveautés, discutables (Les emojis) ainsi que Press This, le petit bouton qui vous permettra de rapidement récupérer le contenu d’un article. WP Spread l’a rendu encore plus sexy en créant l’extension pour Chrome, rien que pour vous.

Nos clients changent parfois de prestataire après la mise en ligne de leurs sites : ils sont mécontents de la prestation, trouvent qu’ils ont été mal accompagnés ou bien ils ont juste envie de tester une autre agence ou un autre freelance.

Avec plus de 25% du web, les sites WordPress ont connu une telle croissance qu’ils ont entrainé avec eux le développement d’un écosystème bien à part. De nombreux experts, agences, startup et places de marché se sont ainsi lancés, entièrement spécialisés sur ce CMS. Ainsi des milliers de personnes vivent aujourd’hui de cette activité alors, pourquoi pas vous ? Et si vous lanciez un business autour de WordPress ?

En observant de nombreux professionnels, j’ai l’impression que parler d’argent avec leurs clients ou leurs concurrents semble difficile. Qu’il s’agisse de fixer leurs tarifs à la journée ou bien le prix forfaitaire du site à réaliser, ils ont du mal à communiquer un prix sur lequel ils sont à l’aise. Parfois trop cher mais souvent pas assez, certains ont même du mal à finir leurs fins de mois tout simplement parce qu’ils ne savent pas se vendre. Mais pourquoi sommes-nous si mauvais quand il faut parler d’argent ?

Ce n’est pas un mystère, le web a consacré le modèle open source. L’économie de l’ouvert (et non du gratuit) est partout. Par exemple, le langage PHP qui motorise plus de 90% des sites web est open source. Le temps où les DSI s’inquiétaient de ce changement de modèle (mais où est mon support ?) est passé.

Je réalise des sites WordPress depuis plus de 4 ans : j’ai eu donc l’occasion d’utiliser des dizaines et des dizaines de plugins. Au départ, je me concentrais sur les plugins gratuits, qui sont très biens pour la plupart. J’observe leurs notes, la compatibilité avec ma version de WordPress et les dates et délais de mise à jour, qui sont des points permettant de juger rapidement de la bonne qualité d’un plugin …. avec leur adéquation à notre besoin bien sur.

Bien au-delà de tout l’engouement qu’il peut y avoir autour, le CMS WordPress n’en reste pas moins un outil critiqué. Chef de projet Web en agence, mon métier me confronte bien souvent à des réflexions hostiles (de développeurs, architectes, parfois d’utilisateurs) sur WordPress sur l’architecture bancale, la sécurité déplorable ou encore l’approche technique à la limite de l’insulte pour “les vrais développeurs”.